Liberté personnelle et relations sexuelles

La liberté personnelle et les relations sexuelles sont souvent liées à bien des égards. Les croyances en matière de relations et de sexe varient considérablement d’une culture à l’autre.

La liberté sexuelle est un aspect important des droits de l’homme. Elle implique le droit de contrôler et de décider librement des questions liées à sa sexualité, telles que sa santé sexuelle et reproductive, et d’être à l’abri de la violence, de la coercition ou de l’intimidation.

Il comprend également le droit à l’éducation et à l’information sur la sexualité et la santé génésique. Il s’agit d’un droit fondamental qui doit être protégé par le gouvernement de chaque pays.

Se libérer de la honte et de la culpabilité

La culpabilité et la honte sont deux des émotions les plus débilitantes qui puissent nous lier.

Il est important de savoir que les sentiments de culpabilité ou de honte peuvent être faux et provenir des attentes, des normes ou des opinions personnelles d’autres personnes à votre égard. C’est ce qu’on appelle la « fausse culpabilité » ou la « fausse honte ».

La culpabilité et la honte sont des émotions sociales destinées à empêcher les gens d’agir dans leur propre intérêt. Elles empêchent également les gens de prendre des risques inutiles, ce qui peut conduire à des situations dangereuses.

L’absence de violence

L’absence de violence est un aspect important de la liberté sexuelle. Il s’agit d’un droit fondamental que les gouvernements sont tenus de respecter et de protéger, dans le cadre de la législation sur les droits de l’homme.

La liberté des femmes face à la violence est particulièrement affectée par l’inégalité entre les sexes et la discrimination. Ce phénomène est exacerbé dans les pays touchés par un conflit, où les déplacements, l’insécurité économique et la détérioration des réseaux sociaux contribuent à accroître le risque de violence à l’égard des femmes.

Le droit d’être à l’abri de la violence comprend le droit à la santé sexuelle et reproductive, qui nécessite une éducation sexuelle complète, non discriminatoire et adaptée à l’âge, scientifiquement exacte et fondée sur des données probantes. Il implique également le droit à un niveau adéquat de soins de santé sexuelle et génésique, y compris l’information, les services et le traitement médical.

Liberté de choix

La liberté personnelle comprend le droit de choisir où l’on vit, comment on travaille et à quoi l’on consacre son argent. Elle comprend également le droit de choisir son mode de vie, y compris le mariage et la vie de famille.

Les gouvernements ne doivent pas interférer dans ces questions, sauf si cela est nécessaire pour empêcher la coercition ou protéger les enfants. Ce principe a été accepté dans la plupart des pays et est inscrit dans la loi.

Une étude récente a montré que les personnes qui jouissent d’une plus grande autonomie dans leurs relations ont tendance à être plus heureuses que celles qui n’en ont pas. Ce résultat est logique, car une relation heureuse peut nous aider à nous sentir satisfaits de nous-mêmes et de notre vie.

En outre, les relations étroites peuvent être un bon indicateur de la santé à long terme. En effet, des relations heureuses et satisfaisantes sont plus susceptibles de conduire à la longévité que d’excellents gènes.

Liberté d’aimer

La liberté sexuelle est un ingrédient clé de toute relation. Lorsque vous respectez la liberté de votre partenaire et que vous n’essayez pas de la restreindre, l’amour s’épanouit et les relations se développent.

Ce type de liberté ne peut être atteint que dans le cadre d’une relation d’amour fondée sur l’Évangile. Elle exige une foi inébranlable en Dieu, celui qui vous a créé et qui vous aime plus que tout.

Se libérer des abus

Les abus sexuels peuvent causer toute une série de dommages émotionnels, psychologiques et spirituels. Ils peuvent également dévaster des familles.

Les victimes d’abus sexuels éprouvent souvent de la honte et de la culpabilité. Elles peuvent s’en vouloir pour ce qui s’est passé ou penser que personne ne les croira si elles le signalent.

Les stigmates de la société exacerbent le problème en faisant honte aux femmes qui ont été violées par leur partenaire intime.

Cette honte entrave la guérison des victimes et les empêche de réaliser leur plein potentiel.

Les survivants d’abus sexuels dans l’enfance courent un risque nettement plus élevé de dépression, d’anxiété, de stress post-traumatique, d’exploitation sexuelle, d’idées suicidaires et de consommation de substances psychoactives.